Le corps est notre véhicule qui se déplace grâce à la marche et la course. Les performances du véhicule que vous utilisez tous les jours pour vous déplacer, sont liées en partie à sa constitution, mais dépendent également du pilote que vous êtes !
Tout d’abord il faut fournir à votre corps le carburant nécessaire à ses besoins… Des aliments, de l’eau et de l’air, dont la quantité et la qualité assurent votre vitalité. Si manger, boire se transportent dans le sac à dos, respirer correctement se fait sans effort particulier, ces fonctions sont des fonctions vitales, le mouvement l’est aussi pour nos cellules. Leur équilibre dépend également de nos gestes et du mouvement le plus courant de la vie, la marche. En marchant, les courants vitaux circulent librement dans tout le corps, condition indispensable pour dynamiser notre vitalité et garder la forme.
Les risques d’une mauvaise façon de marcher
Mais encore faut-il marcher correctement afin d’éviter des erreurs de manœuvre censées abîmer nos engrenages. Car la marche, comme chaque mouvement du corps, doit être compatible avec l’architecture du corps. Imaginez ce qui se passerait si vous laissiez constamment le pied sur l’embrayage de votre véhicule ou si vous rouliez sans jamais changer de vitesse… Tôt ou tard vous provoqueriez des dégâts au moteur… Pour votre corps, c’est la même chose.
La marche permet le bon fonctionnement du cerveau
En sollicitant toujours les mêmes chaînes musculaires et les mêmes schémas moteurs au niveau cérébral, on induit avec le temps des problèmes mécaniques… Au niveau de la cheville, du genou, de la hanche ou encore du dos. Sans oublier qu’en réduisant les possibilités de mouvement, on inhibe également le potentiel de notre cerveau. Lorsque le corps commence à se déformer, on croit que c’est l’âge et l’on trouve cela normal. Mais en réalité pourquoi le corps se déforme-t-il ? Quelles forces lui applique-t-on en bougeant ? Sont-elles compatibles avec notre architecture ?
Après des années d’observations et grâce à l’expérience de nombreuses personnes qui ont essayé d’améliorer leur marche, les spécialistes sont persuadés que la cause de nombreux ennuis mécaniques est liée à un mauvais rodage et à un usage erroné de notre véhicule-corps.
Comment réapprendre à marcher ?
Il est souhaitable de redémarrer le rodage de votre corps, de retourner à la source de vos difficultés. En récapitulant les mouvements que vous avez utilisés étant bébé pour roder vos articulations, il est possible, et à tout âge, de corriger les faux clichés, de contrer les mauvais réflexes, d’améliorer la coordination, d’optimiser la souplesse articulaire… Pour retrouver, tout naturellement, une marche harmonieuse, source de régénération pour votre corps. Pour vous aider dans cette rééducation, l’utilisation d’un podomètre vous sera bénéfique car vous connaitrez mieux vos rythmes de marche et les performances qui sont quotidiennes.
Mais marcher, c’est quoi au fait ?
Si la définition de la locomotion est se déplacer en mettant un pied devant l’autre, marcher est chez l’humain une activité essentielle qui recrute des fonctions très subtiles dont l’apprentissage dure 12 mois environ. L’acte de marcher traduit le développement complet des systèmes respiratoires, posturaux, locomoteurs ainsi que des 5 sens. L’apprentissage de la marche prépare également au développement verbal et intellectuel.